dimanche 5 juin 2011

Ecouter son intuition ....

Si il y a une chose qui me caractérise, certains diront que c'est un défaut, d'autre une qualité d'âme, c'est que je marche avec les tripes. Que ce soit dans le boulot, dans l'amitié, dans la photo ou en amour, l'émotion est essentielle.


Bon ok, dans le boulot, l'émotion faut aller chercher profondément. Et parfois l'impression de creuser la mine pour que dalle est ...... très ..... présente.


En amitié, ça semble évident, on se fait rarement des potes des gens qu'on ne peut pas encadrer à la base. Donc inutile d'y revenir, mes amis je les aime inconditionnellement et je peux avoir aussi mal avec une trahison amicale qu'avec une rupture. Je pleure quand je les vois pleurer, quand ils se marient ou à plein d'autres occasions. Je suis une chialeuse, tout le monde le sait.





En photo, on me l'a beaucoup reproché. Je shoote bien plus souvent avec les tripes qu'avec ma tête. Donc techniquement, c'est toujours très très limite. Je cherche, je tâtonne, mais voilà, quand j'aime, ça devient urgent, faut que je shoote. La technique devient secondaire. C'est aussi, curieusement, ce qui me démarque de pas mal de photographes. Les gens aiment ça. Ils se sentent plus proches de ce que je fais que d'autres photographes, bien plus absorbés par la technique que par l'envie d'insuffler un tantinet d'émotion dans l'image. On peut être une pointure en photo mais une brêle dès qu'il s'agit d'envoyer du bois en matière de sentiments. Bizarrement, on peut capturer un paysage et en faire tout de même .............. une nature morte. Prendre en photo des gens et ne jamais capter un regard, donc aucune implication de l'intéressé. Comme dirait un ami, la technique mène à tout, à condition d'en sortir. Oui je sais, ce n'est pas de lui ..... mais, il n'y a rien de plus vrai. Quelqu'un de profondément noyé dans sa bulle technique peut avoir un modèle sublime et ne rien en tirer d'autre que du Néant. Autant se contenter de shooter un flétan crevé.

Je me sens obligée de faire une petite explication de texte, les mots pouvant rayer comme du papier de verre et esquinter la susceptibilité de l'artiste. Beaucoup se sont dit, semblerait-il, que je me la "pétait". Eh les gens on va redescendre sur terre, il n'en a jamais été question j'ai deux ans de photos (voire un peu moins) avec un reflex derrière moi. Il n'a jamais été question d'en remontrer aux autres. Je dis simplement que n'ayant pas la technique suffisante je remplace par l'émotion. La technique je l'apprends tous les jours par les gens autour de moi et moult magazines spécialisés. Maintenant quand je dis que certains ont la technique sans l'émotion c'est qu'elle ne passe pas bien ou très obscurément. Et c'est reparti pour le tollé, je n'ai peut être pas la technique m'enfin j'ai des tripes et parfois ..... bah ça passe pas. Et croyez moi j'en vois passer sur FB ou flickr, ... entre autres. Techniquement c'est génial, mais c'est pas pour ça que j'ai le déclic. Pour ce qui est du modèle sans l'émotion je relais un témoignage, ça ne sort pas de moi. Voilà hein ce n'est que mon avis, celle d'une toute petite photographe (ca va mieux là ?) et il vaut ce qu'il vaut. Allez on respire et on va voir le reste mais avant on range les fourches, ça pique !  A bon entendeur !!



Article  en partie censuré . 



Dans l'histoire, j'y ai gagné une autre histoire, beaucoup plus simple. Pas de guimauve, ça ne dégouline pas de bons sentiments mais les gestes et les regards sont là. Ma tête ne m'envoie pas de signaux alarmants, je vis les choses simplement.

Chuuuuttt, je vis .....


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