vendredi 9 août 2013

On prend un café ?

On nous abreuve de publicité toute la journée, par tous les biais. Que nous regardions une vidéo sur les sites sociaux, la télévision ou que nous allions voir un film, il y a toujours une plage de publicité. D'habitude, on soupire, ça nous agace. On essaie de nous vendre un truc, par des moyens un peu vicieux. On nous met une chanson dans la tête, on nous donne envie, et bam nous voilà avec l'indispensable truc dont on avait pas besoin avant d'avoir vu la pub une bonne vingtaine de fois pour les plus réfractaires.

Mais là, c'est l'histoire d'une belle histoire. Pour une fois, j'ai eu envie de la partager avec vous parce qu'il ne s'agit pas d'une pub parmi tant d'autres. Publicis Conseil et Nescafé ont décidé de confier à un parfait inconnu (et néanmoins intermittent du spectacle) la mission de vérifier via ses contacts Facebook qu'un café est toujours un moment de partage entre amis même virtuels. Cet inconnu c'est Arnaud (pas de nom de famille, juste Arnaud). Il est comme nous, ultra connecté au monde virtuel. Comme nous, il a des amis réels, de la famille avec qui il a perdu le contact, bien qu'ils soient présent en tant qu'amis sur Facebook.L'effet pervers d'une possibilité de communiquer à tout moment a fini par réduire pas mal de gens au silence. On ose plus, on a pas le temps et on perd doucement le contact.

Équipé de deux GoPro et un d'un appareil photo en mode vidéo, il part à la rencontre des différentes personnes qui ont jalonné son existence (son ex, ses copains d'école, son cousin, ou encore son coup de cœur). Son thermos de café soluble et ses deux tasses estampillées Nescafé sont ses seuls bagages. Le voilà face à ses appréhensions. La porte s'ouvrira-t-elle ? Va-t-il être bien accueilli ? On partage avec lui de vrais moments d'émotions, de gêne ou de sourires. On fini par avoir envie, nous aussi, qu'il vienne frapper à notre porte.

L'esprit véhiculé par cette vingtaine de vidéos est que tout le monde devrait se poser cette question : Mes amis Facebook sont-ils réellement mes amis ? Si je venais frapper à leur porte, seraient-ils prêts à m'accueillir, là, comme ça ?

Pour moi, cette générosité, ces vrais moments de surprise quand la porte s'ouvre, m'ont profondément touchée. Ce plein d'ondes positives, ces beaux moments réconcilieraient presque avec la race humaine.

Je vous mets quelques petits échantillons en espérant qu'ils vous donneront envie, non pas d'acheter du café mais plutôt de renouer avec quelques personnes qui vous sont chères, ou simplement de regarder toutes les autres vidéos et prendre un peu de plaisir à tout ces moments positifs.

C'est beau et ça fait du bien !

Bon visionnage.






http://www.youtube.com/user/NReallyFriends/

dimanche 21 juillet 2013

De la communication

Étonnant comme les baffes données par la vie nous forgent le caractère.

Très longtemps j’ai voulu croire que j’arriverai à surmonter la violence de mon ex-compagnon, les difficultés rencontrées dans le domaine du travail, et les histoires toutes plus foireuses les unes que les autres. Je n’ai compris que très tard que le « c’est pas grave », le « oui, si tu veux », le « on verra » ne me faisait passer que pour la femme qu’on pouvait facilement oublier ou mettre de côté.
Puis, il y a eu une prise de conscience. Sont apparus les premiers « non ». Les réactions ne se sont pas fait attendre :

- Comment ça non ? Froncement de sourcils appuyés pour bien marquer la désapprobation et/ou l’incompréhension.
- Bah oui, non !

De copine sympathique on passe tout à coup pour l’aigrie de service. On passe pour l’agressive parce qu’on a décidé que si les non-dits avaient fait de nous une quantité négligeable, la communication serait de mise en toute circonstance. Quitte à ce que ce soit mal pris, même si c’est dit avec le sourire.

Etonnant comme une parole peut balayer du revers de la main tous les sourires et les bons moments pour qu’on ne conserve en mémoire ce qui nous a bousculés. Parce que les autres n’ont pas le même vécu, parce qu’ils n’en sont pas au même stade de réflexion ou simplement parce qu’ils ont plus été épargnés par la vie que d’autres, la communication, la franchise ou le franc-parler est une forme d’agression pour beaucoup de monde.

J’ai appris à dire non, à refuser tout contact négatif pour ne pas me faire submerger par une violence déjà latente chez moi. Je refuse de me faire « bouffer » par les autres, les tracas du quotidien, ou les barrières largement surmontables devant lesquelles on s’arrête avec un « c’est comme ça » pour prétexte. J’ai rencontré beaucoup d’incompréhension. Je ne prétends pas détenir la solution miracle, mais c’est la mienne pour tenir debout tous les jours. Cette année c’est particulièrement compliqué, parce qu’il y a des années où c’est particulièrement merdique sur tous les plans. D'autres se cloîtrent dans le silence ou partent à l’autre bout de la planète. Tout dépend des possibilités de chacun (si je pouvais, je le ferai. Je n’ai pas d’aisance particulière ou de fortune personnelle donc ….).

Je suis quelqu’un de timide et je dois souvent me faire violence pour aller vers les autres. Je ne veux pas passer la journée, la soirée à me mordre la langue pour finir par me dire « j’aurais dû » ou j’aurais pu ».

En attendant vivez, mais vivez bien. Ne vous enfermez-pas dans une vie, une contrainte qui n’est pas la vôtre juste pour ne pas faire de vagues ou ne pas sortir du lot. N’allez pas regretter au terme de votre vie de n’avoir pas agi comme vous auriez dû. Ce sera beaucoup trop tard.


Comme le dit Oscar Wilde : « Il vaut mieux avoir des regrets que des remords ». J’ai eu assez de remords……